Pour commencer un peu d’histoire…
 L’exploitation agricole du site d’ Yvetot a été achetée en 1921 par le Conseil Général de Seine-Inférieure. Une extension a été faite par l’achat d’une ferme à Veauville-les-Baons. Cette implantation posait problème du fait de la distance.   Au début des années 80,  avec l’aide de la SAFER,  un échange aboutit à l’abandon de la ferme de Veauville–les-Baons en contrepartie d’une surface un peu moindre à Valliquerville mais  plus proche du corps de ferme de l’exploitation. 
Jusqu’en 1994-95, la SAU était d’environ 80 ha, mais l’utilisation de surfaces pour la construction de bâtiments et l’importance des surfaces en jachère ont eu pour conséquence de réduire la SAU  et l’équilibre financier, nécessaires pour la conduite du troupeau, risquait de devenir difficile. Lorsqu’une opportunité d’achat de 24 ha (appartenant à M. et Mme Péllerin) en continuité des parcelles de Valliquerville s’est présentée, cet achat a été fait.
Pendant plus de 30 ans, l’exploitation du lycée a été gérée par Denis Guéroult. A son arrivée, l’exploitation se caractérisait par un système de polyculture élevage comportant un atelier lait et quelques hectares des grandes cultures. Suivant la dynamique du territoire et l’évolution des exploitations voisines mais aussi l’évolution des politiques agricoles, l’exploitation a alors connu de nombreuses modifications.
En 2012, M. Guéroult part à la retraite, il est alors  remplacé par Arnaud IZABELLE. L’exploitation compte aujourd’hui 5 salariés présents sur l’exploitation (Cyrille, Alain, Jérémy, Ludovic et Pascal) ainsi qu’Arnaud.
 Aujourd’hui, l’exploitation agricole demeure une exploitation de polyculture élevage mais elle s’est fortement diversifiée. Trois  ateliers animaux sont pratiqués : vaches laitières, volailles et ovins. Par ailleurs, le type de cultures a peu évolué : blé, betteraves sucrières, lin, maïs ensilage et prairies, mais la proportion dans l’assolement a changé.


Une exploitation typique du Pays de Caux !



L’exploitation Agricole du site d’Yvetot est de type polyculture-élevage sur un foncier de 103 ha. Les productions végétales sont nombreuses et variées avec des céréales, des cultures fourragères (prairies, maïs ensilage) et des cultures industrielles telles que la betterave sucrière et le lin textile. Des essais système sont  pratiqués sur 34 hectares qui concernent l’agriculture biologie, intégrée et de conservation.
Trois types de production animale sont présents !


Un atelier laitier de 95 de vaches laitières avec un pourcentage de 65% de race Prim’Holstein et 35% de race  Normande. L’objectif étant d’arriver à 50% de Normande qui est la race locale. La production est de 650 000L de lait. Le niveau d’étable est de 7500L/VL/an.



Un atelier avicole constitué de 5 bandes par an de poulets et pintades (13 000 poulets, 5200 pintades). Les volailles sont en plein air, elles ont un parcours de 1.5 hectare.

Un atelier ovin démarré en 2007 compte 65 brebis de race Ile de France. Il s’inscrit dans le projet CASDAR dans le but d’effectuer une conduite de 2 troupes ovines : un  lot bergerie et un lot en conduite innovante (conduite extensive herbagère. Ce projet  nécessite une rénovation de la bergerie.


L’exploitation : un outil indispensable à la formation

L’exploitation est un support pédagogique pour les enseignants et les élèves. Elle accueille chaque semaine, en service général,  six élèves provenant de plus d’une dizaine de classes de l’établissement et du CFPPA voisin. Tout au long de la semaine les élèves participent à l’ensemble des travaux quotidiens de l’exploitation : traite, suivi des ateliers animaux, enregistrement des données, travaux de culture du moment selon la période.

Les ateliers animaux étant très important sur l’exploitation ils font l’objet d’une utilisation pédagogique particulièrement intéressante pour l’apprentissage auprès des élèves tel que le suivi de l’élevage des veaux, distribution et contrôle des rations ainsi que l’enregistrement et le traitement des résultats sur des logiciels spécifiques qui seront les outils de demain…

Les tours de plaines avec les élèves et enseignants sont très fréquents pour  faciliter   l’apprentissage des itinéraires techniques des cultures. Cela permet aux élèves de voir des choses concrètes avec la reconnaissance des différents stades de développement des cultures, l’observation du sol, des insectes, des adventices et maladies afin d’adapter au mieux les interventions culturales. 

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